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Justice climatique : une question de degré(s) !
Laurent Debrot • Michel Egger • Maurice Grünig • Théo Buss • Laurent Duvanel
Justice climatique : une question de degré(s) !
Laurent Debrot • Michel Egger • Maurice Grünig • Théo Buss • Laurent Duvanel
En partenariat avec le Groupe oecuménique responsable de la Campagne de Carême «Un climat sain pour assurer le pain quotidien", le club 44 organise un débat sur la justice climatique. Participent à la table ronde le modérateur, Laurent Duvanel, journaliste indépendant, Michel Egger, sociologue, théologien, journaliste, responsable de politique de développement à Alliance Sud ; Théo Buss, théologien, journaliste, formateur d’adultes, impliqué dans divers projets de développement en Amérique latine. Laurent Debrot, maître-agriculteur, engagé politiquement chez les Verts. Maurice Grünig délégué à l’énergie pour la Ville de La Chaux-de-Fonds.
Comme le précise le programme du club 44 : "tout le monde en parle : du temps qui se détraque, du climat qui se réchauffe, de notre planète qui se détériore, du gaspillage énergétique, de la pollution ; et des conséquences sur la santé, l’économie et sur notre pain quotidien. Chaque personne laisse derrière elle son empreinte écologique : elle consomme des ressources, jette des déchets, modifie l’environnement, émet des gaz à effet de serre via la production de denrées alimentaires, le chauffage, l’utilisation de nombreuses machines et moteurs. Tout le monde en parle, mais il est désormais temps d’agir".
Il ressort des diverses présentations qu’une démarche éco-spirituelle est possible. Il faut pour cela travailler à la réunification de l’être (corps, âme et esprit) et ne pas céder à la résignation face à l’ampleur du défi écologique. La création d’une loi sur le C02, la multiplication par deux du temps de vie des biens produits, privilégier les cultures de subsistances, constituent quelques une des propositions pour faire face à l’urgence climatique et donc sociale que le club de Rome dénonçait déjà dans les années 70. Du point de vue de la politique régionale et nationale la décroissance reste un tabou et la mise en place d’une véritable politique énergétique basée sur les énergies renouvelables peine à s’imposer.
Ancien délégué à l’énergie de la Ville de La Chaux-de-Fonds.
Théo Buss
Théologien; secrétaire romand de Pain pour le Prochain
Laurent Duvanel
Journaliste; traducteur; fils de: Blaise Duvanel
Citoyenneté et responsabilité individuelle; vers une démocratie de l’éthique
Albert Jacquard • Jean-Blaise Held • Théo Buss
Citoyenneté et responsabilité individuelle; vers une démocratie de l’éthique
Albert Jacquard • Jean-Blaise Held • Théo Buss
Généticien et philosophe, ancien professeur à l’Université de Genève, Albert Jacquard (AJ) se penche sur la situation de la société humaine de l’an 2000 et ses chances de survie face aux dégradations de son environnement naturel. Présenté par Jean-Blaise Held, AJ commence par faire un bilan démographique de l’occupation de la Terre et constate que la répartition des richesses doit être améliorée. Le nombre d’humains devrait se stabiliser à 9 milliards, mais la planète n’a les ressources énergétiques que pour un milliard de consommateur « occidental ». Il s’interroge sur la possibilité de bâtir une société nouvelle, qui ne perde pas en bonheur, mais qui soit compatible avec la fragilité de la Terre. Pour répondre à cette question, AJ remonte aux origines de la vie, et explique le fonctionnement de l’ADN et ses possibilités de dédoublement. Il décrit ensuite le phénomène de la reproduction sexuelle qui amène dans la nature une dimension de hasard et ouvre le chemin de l’évolution des espèces. Il raconte la création par accident du cerveau humain, pourvu de 20 fois plus de neurones que celui des autres primates, et qui ont la capacité de créer des connexions entre eux. C’est par le même procédé de connexion que l’être humain construit des liens avec ses semblables, grâce notamment au langage, ce qui donne naissance à la société. Le cerveau dote l’être humain de la capacité de faire des projets, AJ estime donc qu’il doit être capable de construire une société respectueuse de l’environnement. Il propose d’inscrire les ressources naturelles de la planète comme l’eau, l’air et le pétrole au patrimoine mondial de l’humanitaé. Selon lui, l’être humain devrait construire son bonheur sur autre chose que la consommation. Ce qui le construit, c’est la rencontre. Le système éducatif devrait donc se baser essentiellement sur la rencontre. AJ fait la démonstration que même les mathématiques peuvent être sources de rencontres en développant la loi de Weber sur la relativité psychologique du temps. Avec une grande foi en l’humanité, le généticien conclut en affirmant qu’en laissant disparaître l’espèce humaine, on laisserait aussi disparaître la beauté du monde. Lors du débat, il est question de la politique de Bush dans le contexte de la guerre du Golfe, de Dieu et des aborigènes (question de Théo Buss).