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La Turquie des Sultans
Odette Boucher
La Turquie des Sultans
Odette Boucher
Leçon d’histoire donnée par Odette Boucher (OB). D’après le programme du club 44 : "OB invite le public à découvrir les splendeurs de la Turquie des Sultans. Sous sa conduite, on pourra pénétrer dans les mosquées, les palais, les harems et les bazars d’Istanbul et d’autres villes fameuses, où persistent les souvenirs de la brillante civilisation ottomane, trait d’union entre l’Orient et l’Occident."
Odette Boucher relate l’histoire des fouilles archéologiques de Pompéi et son histoire propre depuis ses origines grecques jusqu’à sa destruction en 79 av. J.-C. lors de l’éruption du Vésuve. Elle raconte comment les sénateurs romains ont réagi à l’annonce de la catastrophe, les mesures qui ont été prises pour les quelque 4000 rescapés sur 20000 habitants. Elle mentionne également le fait que le travail agricole a rapidement englouti la ville abandonnée qui a été complètement oubliée pendant des siècles. Ce n’est qu’au 16e siècle que des fouilles sont signalées, mais dont on ne tire rien. Au 18e siècle, les fouilles d’Herculanum relancent l’intérêt des archéologues, mais ceux-ci se passionnent avant tout pour les "beaux objets" - belles statues et peintures, le reste étant détruit sans vergogne. A la fin du 18e siècle, on alerte l’Europe en signalant des trouvailles extraordinaires; le style "Empire" s’inspire largement des représentations de villas romaines du 1er siècle. Il faut attendre le 19e s. pour voir venir des fouilles sérieuses, systématiques. En 1976 pourtant, seul 3/5 du site a été fouillé. Le gros de la conférence est consacré au commentaire abondant d’une série de photographies réalisées par la conférencière sur le site. C’est toute l’histoire de la ville, de son urbanisme autant que de son quotidien qui ressurgit ainsi.
Odette Boucher revisite le mythe de l’Atlantide, en proposant une nouvelle interprétation du récit de Platon et situe ainsi l’Atlantide non pas du côté de l’Océan Atlantique, mais en Crète. La civilisation crétoise, très peu connue avant les fouilles du 19e siècle, a disparu subitement en 1450 av. J.-C. suite à un raz-de-marée et à l’irruption d’un volcan, après six cent ans marqués par la paix. La conférencière commente des diapositives de quelques sites archéologiques crétois, en particulier Cnossos, évoque les divinités adorées sur cette île et les différentes légendes qui ont nourri cette civilisation. Toute son argumentation pour situer l’Atlantide en Crète repose sur la révision du récit de Platon, lui-même inspiré des Egyptiens, qui désignaient la Crète du nom de "Kephtiou", terme proche de l’hébreu "kaphtor" qui signifie un chapiteau de pilier dans la Bible; avant Platon, Solon, à qui les Egyptiens auraient raconté le mythe mais qui ne connaissait que le nom de "Crète", aurait fait librement le rapprochement entre "Kephtiou" et le héros "Atlas" soutenant le ciel, dont sont nés les Atlantes sur l’île d’Atlantide. Le lien entre Atlantide et Crète serait à situer autour de ce terme de pilier et non autour de l’océan Atlantique.
Hauts lieux de la Grèce antique; Eleusis et ses mystères, Delphes et son oracle
Odette Boucher
Hauts lieux de la Grèce antique; Eleusis et ses mystères, Delphes et son oracle
Odette Boucher
La conseillère du Musée national algérien des Antiquités, Odette Boucher (O.C), présente deux sites importants de la vie religieuse de la Grèce antique : Éleusis et Delphes. Dans la baie de Salamine, le site d’Éleusis permettait de célébrer des cérémonies consacrées aux mystères. En s’appuyant au départ sur le différend existant entre Déméter et Hadès au sujet de Perséphone, la conférencière conte les origines mythologiques du site. A défaut de pouvoir expliquer avec certitude en quoi consistait le culte des mystères, faute de témoignages, O.C s’échine à décrire la manière de vivre des grecs dans cette région proche d’Athènes. Avant qu’Apollon ne fît l’objet d’un culte, le sanctuaire de Delphes célébrait des cérémonies dédiées à des divinités primitives. Odette Boucher dévoile la légende de la première pythie et la manière dont Apollon s’y prend pour s’imposer comme maître des lieux. O.C commente également les monuments présentés lors de la longue séance de diapositives. Y figurent notamment différentes statues comme celles d’Apollon, d’Homère, de Poséidon ou de Dionysos, la fontaine de Castalie, le taureau d’argent, les trésors des Athéniens, de Siphnos et de Sicyone, le rocher de la Sybille, le sphinx des Naxiens, le portique des Athéniens, la terrasse, le chapiteau et les six colonnes du temple. A l’époque de la conférence, l’antre de l’oracle n’avait pas été retrouvé par les archéologues. Cela n’empêche pas Odette Boucher de décrire, à l’aide d’autres sources, son intérieur et la manière dont travaillait la pythie.