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RER neuchâtelois
Un train à prendre !
Claude Jeanrenaud • Claude Nicati • Jean Studer • Pascal Vuilleumier • Michel Béguelin • Nicolae Schiau
RER neuchâtelois
Un train à prendre !
Claude Jeanrenaud • Claude Nicati • Jean Studer • Pascal Vuilleumier • Michel Béguelin • Nicolae Schiau
Le 23 septembre, les Neuchâtelois se prononceront sur la question du RER neuchâtelois, ce grand projet qui prévoit la réunion des villes et de la majorité des villages du canton dans une agglomération dynamique qui facilite la mobilité de tous. Le RER neuchâtelois vise à améliorer l’efficacité du transport public: écourter la durée des trajets et augmenter la fréquence/cadence des horaires. Les estimations parlent d’une économie d’un million d’heures de déplacement par année.
Parmi les nombreux aménagements prévus, la pièce maitresse du RER neuchâtelois est le TransRUN qui réduira à 14 minutes le temps de voyage entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds avec une cadence au quart d’heure, ce qui représentera un énorme impact pour la mobilité entre le Haut et le Bas du canton.
L’agglomération neuchâteloise, c’est aussi une véritable intégration à l’échelle nationale et transfrontalière. A l’instar des projets lausannois et zurichois, le RER neuchâtelois promet de redynamiser le canton et se définit plus comme un investissement qu’une dépense, fondé sur l’évidence que le développement du canton va de pair avec l’amélioration de son réseau de communication.
On parle de projet du siècle, d’opportunité historique, d’occasion unique. Bref d’un train à prendre! Et aujourd’hui ou jamais, puisque plus du tiers des fonds pour financer sa construction est mis à disposition par la Confédération et les CFF et ce en 2012 seulement.
Le réseau de transport actuel, pensé pour le siècle passé, est désuet et manque d’efficacité, en témoigne la saturation des voies de chemin de fer du canton. A l’heure où ce constat fait à peu près l’unanimité, le projet butte toutefois sur la question du financement. La facture totale se monte à 919 millions de francs, dont 241 assumés par les CFF, 111 par la Confédération et 8 millions de valorisations foncières. Restera à la charge du canton et des communes le montant de 559 millions de francs, qui pourra être amorti entre 25 à 35 ans dans le cadre du budget ordinaire.
Afin de mieux comprendre pourquoi les enjeux du RER neuchâtelois sont à la hauteur des investissements, la table ronde propose de passer en revue les principales questions liées au projet: aspects techniques liés au choix des modes de transport, impact estimé pour le développement de la région fondé sur des expériences similaires, répercussions sur la mobilité des citoyens, et enfin financement, gestion et répartition des coûts.
Claude Jeanrenaud, professeur honoraire d’économie et de finances publiques à l’Université de Neuchâtel, co-auteur de l’étude sur les coûts et les bénéfices du TransRUN.
Claude Nicati
Chef du Département de la gestion du territoire du canton de Neuchâtel
Jean Studer
Secrétaire, Parti socialiste neuchâtelois; avocat
Pascal Vuilleumier
Pascal Vuilleumier est depuis 2007 le chef du Service des transports du canton de Neuchâtel et depuis 2010 président de TransRUN SA. Formé en économie et management d’entreprise, il a notamment travaillé à l’état-major des CFF et à l’Office fédéral des transports avant de rejoindre l’État de Neuchâtel.
Michel Béguelin
Michel Béguelin, cheminot de formation et de vocation, a siégé de 1987 à 1999 au Conseil national et dans la commission des transports, puis de 1999 à 2007 au Conseil des États. A travers la commission de gestion, il a participé à la politique des transports s’engageant dans toutes les batailles y compris dans celle du M2 de Lausanne. Membre de la direction du Parti socialiste suisse (1992).