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Etre à sa place, habiter sa vie, habiter son corps
Etre à sa place, habiter sa vie, habiter son corps
Claire Marin • Manuela Salvi
La brillante et reconnue essayiste et « philosophe de l’intime » Claire Marin dialoguera avec Manuela Salvi notamment autour de son avant-dernier livre Être à sa place, habiter sa vie, habiter son corps (L’Observatoire, 2022). Elle tente d’y saisir pourquoi on se sent parfois en décalage, on craint d’agir de manière déplacée ? On a le sentiment de ne pas «être à sa place» ? Mais qu’est-ce qu’être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l’intérieur et s’y créer une place à soi ? Dans cette réflexion fine et éclairante, la philosophe Claire Marin explore toutes les places que nous occupons - quotidiennement, volontairement ou contre notre gré, celles que nous avons perdues, celles que nous redoutons de perdre - et interroge ce qui est à la fois la formulation d’un désir personnel et un nouvel impératif social. Encore reste-t-il à savoir si l’on finit tous par trouver une place, ou si le propre d’une place n’est pas plutôt de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s’y installer...
Sera aussi évoqués son dernier livre, Les débuts (Autrement, 2023) qui semble marquer la fin d’une trilogie, après Ruptures (L’Observatoire, 2018).
Professeure de philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles et membre associée de l’École normale supérieure (ENS-Ulm), elle est l’auteure de plusieurs ouvrages consacrés aux épreuves existentielles : Hors de moi (Allia, 2008), L’Homme sans fièvre (Armand Colin, 2013) et La Maladie, catastrophe intime (PUF, 2014) avant la trilogie précitée. Trois de ses livres sont classés dans les meilleures ventes d’essais en France.
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
«Le Mage du Kremlin»
Au cœur du pouvoir russe
Giuliano da Empoli • Manuela Salvi
«Le Mage du Kremlin»
Au cœur du pouvoir russe
Giuliano da Empoli • Manuela Salvi
Giuliano da Empoli interviendra à notre tribune en écho à son ouvrage «Le Mage du Kremlin», qui a rencontré un grand succès public et médiatique depuis sa parution ce printemps. Le « mage du Kremlin », c’est l’énigmatique Vadim Baranov qui fut metteur en scène puis producteur d’émissions de télé-réalité avant de devenir l’éminence grise de Poutine, dit le Tsar. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu’à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre... Le récit brillant du politologue italo-suisse nous plonge au cœur du pouvoir russe, où courtisans et oligarques se livrent une guerre de tous les instants. Et où Vadim, devenu le principal spin doctor du régime, transforme un pays entier en un théâtre politique, où il n’est d’autre réalité que l’accomplissement des souhaits du Tsar. Mais Vadim n’est pas un ambitieux comme les autres : entraîné dans les arcanes de plus en plus sombres du système qu’il a contribué à construire, ce poète égaré parmi les loups fera tout pour s’en sortir. De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, en passant par les Jeux olympiques de Sotchi, «Le mage du Kremlin» est considéré comme le grand roman de la Russie contemporaine. Dévoilant les dessous de l’ère Poutine, il offre une sublime méditation sur le pouvoir.
Giuliano da Empoli, né en 1973 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain et conseiller politique italo-suisse. Il est le président de Volta, un think tank basé à Milan, et enseigne à Sciences-Po Paris.
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
SI LES ANIMAUX ÉCRIVAIENT, POURRIONS-NOUS LES LIRE ? | BIG BOUNCE
SI LES ANIMAUX ÉCRIVAIENT, POURRIONS-NOUS LES LIRE ? | BIG BOUNCE
Vinciane Despret • Manuela Salvi
Beaucoup de ceux qui connaissent les animaux pensent qu’ils écrivent, à leur manière… Ils se parlent entre eux et avec d’autres. Les chiens laissent des messages pour les autres chiens sur les arbres et les réverbères, les chats le font aussi, ils disent quantité de choses dans les odeurs et les subtiles alchimies qu’ils laissent un peu partout. Ainsi le font également les loups, les sangliers, les poulpes avec leur encre, les renards, les chèvres des montagnes, les fourmis, … et bien sûr les rats écrivent aussi. Quant aux oiseaux, ils ont opté pour des formes littéraires orales et chorégraphiques. Tous laissent des traces, des marques, des signatures pérennes ou éphémères. Et chaque animal apprend à lire celles qui lui sont destinées, et parfois d’autres.
Et si nous imaginions qu’un jour, nous aussi serions capables de les lire?
Vinciane Despret conversera avec Manuela Salvi, journaliste à la RTS.
Le 25 mai, Vinciane Despret sera également présente pour un bord de scène au Temple allemand à la suite de la représentation du « Souper » de Julia Perazzini que nous proposons en partenariat avec le Centre de culture ABC. Cette création théâtrale remarquable a été fortement marquée par les réflexions puissantes de la philosophe des sciences et éthologue belge sur les morts (« Au Bonheur des morts, récits de ceux qui restent », La Découverte, 2017). Représentations les 25 et 26 mai.
En partenariat avec le Centre de culture ABC et le TPR dans le cadre de BIG BOUNCE : des rebonds pour penser et pour se réapproprier le présent.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
environnement
sciences humaines
société
Mots clé :
animal
Vinciane Despret
Philosophe passionnée par l’éthologie, Vinciane Despret a publié une
dizaine de livres sur ce sujet, notamment : « Penser comme un rat », « Que diraient les animaux si on leur posait les bonnes questions ? », « Habiter en oiseau », ainsi qu’une série de fictions avec « Autobiographie d’un poulpe ».
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Vivant, de la bactérie à l’Homo ethicus
Aymeric Caron • Manuela Salvi
copyright : Alexandre Isard
Vivant, de la bactérie à l’Homo ethicus
Aymeric Caron • Manuela Salvi
Tandis qu’Homo sapiens a entrepris de détruire tout ce qui vit sur cette planète, la défense du vivant s’impose en ce début de XXIe siècle comme la priorité politique et philosophique absolue. Mais pour respecter le vivant, il faut d’abord le comprendre. Comment classer les différentes formes de vie? Pourquoi la conscience existe-t-elle? Les plantes éprouvent-elles la souffrance? Et les poissons? Qui sont les viandales? Pourquoi faut-il parler de génocide animal? Existe-t-il des formes de vie que l’on peut combattre ou sacrifier? Pourquoi la nature bonne est-elle une illusion? Qu’est-ce que l’existence pour un humain? Comment s’assurer d’avoir été vivant avant de mourir? Notre court passage sur cette planète peut-il avoir un sens? En convoquant la biologie et la philosophie, Aymeric Caron retracera l’histoire de la vie sur Terre, depuis les premières bactéries apparues il y a près de 4 milliards d’années jusqu’à l’émergence de l’intelligence artificielle. En prolongeant une prophétie de Darwin, ce livre annonce la naissance d’une nouvelle espèce humaine qui remplacera la nôtre : Homo ethicus, l’homme moral. Ce sera lui, ou la fin de l’humanité.
Réservation indispensable dès aujoud’hui pour les membres du Club 44. Dès le 18 mars pour les non-membres, dans la limite des places disponibles.
Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il est l’auteur de "No steak» (Fayard, 2013), "Antispéciste» (Don Quichotte, 2016), "Utopia XXI» (Flammarion, 2017) et de "Vivant – De la bactérie à Homo ethicus» (Flammarion, 2018).
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
«Utopia XXI»
Oser un nouveau projet sociétal et politique
Aymeric Caron • Manuela Salvi
Aymeric Caron, copyright Club 44 / Xavier Voirol, 2018
«Utopia XXI»
Oser un nouveau projet sociétal et politique
Aymeric Caron • Manuela Salvi
Il y a cinq cents ans, en 1517, l’Europe découvrait L’Utopie de Thomas More publiée en latin à la fin de l’année précédente. Depuis, le nom de cette île imaginaire est devenu un mot courant, souvent employé pour discréditer toute idée novatrice. En réalité, le mot « utopie » revêt de nos jours au moins deux significations différentes : une idée déconnectée du réel et le rêve d’une société idéale, ou tout au moins meilleure. Les utopistes ne sont pas ceux qu’on croit : ceux qui sont déconnectés du réel sont les dirigeants actuels. La démocratie qu’ils promeuvent n’en est pas vraiment une, l’économie financière qu’ils défendent repose sur le mensonge et ils ferment les yeux sur une multitude de vérités scientifiques ou sociologiques qui nuiraient aux intérêts de la minorité dominante à laquelle ils appartiennent. Ils nous emprisonnent dans une société imaginaire dominée par la puissance magique de la croissance, de l’emploi pour tous, et de la consommation comme seul projet collectif. Voilà ce que met en exergue le livre Utopia XXI en proposant une nouvelle utopie, réaliste celle-là, d’un modèle de société révolutionnaire, écologiste, antispéciste, pacifiste, solidaire. Un monde qui ressemble à un rêve mais qui est pourtant le seul possible aujourd’hui.
Rencontre animée par Manuela Salvi, journaliste à la RTS La Première.
ATTENTION RÉSERVATION INDISPENSABLE – dès à présent pour les membres du Club 44 et dès le mardi 16 janvier 2018 pour les non-membres, par ordre d’arrivée et dans la limite des places disponibles (reservations@club-44.ch, 032 913 45 44).
Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il est l’auteur de "No steak» (Fayard, 2013), "Antispéciste» (Don Quichotte, 2016), "Utopia XXI» (Flammarion, 2017) et de "Vivant – De la bactérie à Homo ethicus» (Flammarion, 2018).
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
L’antispécisme milite pour l’intégration de tous les êtres vivants sensibles dans une même famille de considération morale. Vu sous un autre angle, cela signifie que l’antispécisme revendique l’appartenance de l’espèce humaine à une communauté beaucoup plus large qu’elle-même, celle des animaux. Dans son livre éponyme, Aymeric Caron mobilise la génétique, la cosmologie, l’éthologie, le droit et la philosophie pour expliquer pourquoi nous sommes tenus aujourd’hui à accorder aujourd’hui certains droits fondamentaux aux animaux non humains sensibles. Son propos s’inscrit dans un projet plus vaste d’écologie essentielle qui met en question l’écologie traditionnelle ! Ce manifeste est un appel au soulèvement des consciences.
La rencontre sera animée par Manuela Salvi, journaliste à la RTS La 1ère.
Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il est l’auteur de "No steak» (Fayard, 2013), "Antispéciste» (Don Quichotte, 2016), "Utopia XXI» (Flammarion, 2017) et de "Vivant – De la bactérie à Homo ethicus» (Flammarion, 2018).
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Les mentalités changent. Les Suisses sont de plus en plus favorables à l’adoption pour les homosexuels et le monde politique prend acte. Le Conseil fédéral a entrouvert la porte mais seulement pour la progéniture du partenaire. Une commission du Conseil des États a créé la surprise en autorisant l’adoption sans restriction. Un changement qui pourrait concerner 6’000 à 20’000 enfants. Est-ce clairement la reconnaissance juridique de nouvelles formes familiales? Comment assumer un changement aussi radical dans la filiation et donc dans l’organisation de la société? Et comment évaluer l’impact pour les enfants de ces familles arc-en-ciel? Les organisations de défense des gays et des lesbiennes militent depuis longtemps pour ce droit. Est-il légitime ? N’est-ce pas une forme d’égoïsme ? Pour nourrir la réflexion, Philip Jaffé - psychologue et expert de la protection de l’enfant - dialoguera avec le public, dans une discussion menée par la journaliste Manuela Salvi selon la formule du café philo.
Le verre de l’amitié sera offert à l’issue du café philo.
Docteur en psychologie, Philip Jaffé est directeur du Centre interfacultaire en droits de l’enfants à l’Université de Genève. Le 29 juin 2018, il a été élu au sein du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies.
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Le Chemin des Rencontres
Une réalisation en cours; perspectives et défis
Alexandre Moine • Manuela Salvi • Gérard Cattin
Le Chemin des Rencontres
Une réalisation en cours; perspectives et défis
Alexandre Moine • Manuela Salvi • Gérard Cattin
Né en 2001, dans le cadre des Rencontres de Décembre, ce projet citoyen vise à créer une voie de mobilité douce entre Le Locle et La Chaux-de-Fonds, destinée aux promeneurs et aux familles mais surtout aux nombreux pendulaires. Cette réalisation veut aussi promouvoir la qualité de vie, la santé, la rencontre et la convivialité entre les citoyens des deux villes. Soutenu par les villes, inscrit dans le plan cantonal de mobilité douce et dans le projet cantonal d’agglomération accepté par la Confédération, classé en priorité A avec subventionnement à l’appui, sa réalisation concrète vient de débuter.
Entretemps l’intérêt de citoyens et des entités publiques de France voisine en a élargi notablement la dimension touristique et humaine puisque le Chemin des Rencontres reliera à terme villes et campagnes de La Chaux-de-Fonds à Pontarlier. Le développement réjouissant de la mobilité douce, les liens avec des voies déjà existantes, laissent augurer d’un succès important de ce chemin transfrontalier, au travers des richesses paysagères, culturelles, historiques et industrielles de nos régions. Elle contribuera à leur mise en valeur aux yeux des touristes mais aussi, et plus important encore, aux yeux des habitants du lieu.
Professeur, directeur du Pôle Intelligence Territoriale, Laboratoire THEMA, Université de Franche-Comté, Besançon où il assume diverses responsabilités importantes. Auteur de « Le territoire : comment observer un système complexe » (L’Harmattan, 2007), il s’intéresse également aux effets frontières sur l’organisation spatiale et les jeux d’acteurs dans l’arc jurassien franco-suisse.
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Gérard Cattin
Gérard Cattin est secrétaire général de l’association pour le Parc naturel régional du Doubs. Il a également conduit un projet interrégional visant à la création d’un chemin de mobilité douce entre Porrentruy et Belfort.
L’enseignement de l’estampe dans les écoles d’art : une relève possible ?
En partenariat avec le Musée des beaux-arts du Locle (MBAL) et dans le cadre de la Triennale de l’art imprimé contemporain (Musée des beaux-arts du Locle, du 26 septembre 2010 au 13 février 2011), une table ronde est organisée sur l’enseignement de l’estampe dans les écoles d’art.
Après une brève introduction de la conservatrice suppléante du MBAL, Laurence Schmidlin le débat commence. Au coté de la modératrice, la journaliste Manuela Salvi, participe à la discussion collective, Olivier Saudan, artiste, responsable du département Arts visuels à l’ECAL - Lausanne; Jean-Luc Manz, artiste, enseignant à la Haute école d’art et de design à Genève, Philippe Marmy, responsable de l’atelier de gravure de l’Ecole d’arts appliqués - La Chaux-de-Fonds; Raynald Métraux, imprimeur, éditeur et enseignant à la Haute école d’art et de design à Genève.
Dans un premier temps, chaque intervenant présente son parcours professionnel et explique, comment et pourquoi ils se sont passionnés pour l’art imprimé. Une véritable synergie existe entre les imprimeurs et les artistes, pour arriver à un processus créatif de haut niveau. Au travers les discussions des réponses apparaissent aux questions centrales de la soirée formulées dans le programme du club 44 : qu’en est-il de l’enseignement de l’estampe dans les écoles d’art? Est-ce là aussi un moyen d’engager une génération d’artistes dans cette voie, de les intéresser à l’estampe en leur faisant comprendre les spécificités de ses techniques et les possibilités qu’elle offre, mais aussi en les y formant? Certains établissements scolaires, proposent aux élèves des ateliers de gravure. Quelles sont les conséquences de ces initiatives? Quelle part occupe l’estampe dans le parcours d’un étudiant? Quel intérêt montre ces derniers à ce médium"?
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Crise de confiance ou l’ébranlement d’une société tout entière
Eric Jaffrain • Manuela Salvi
Crise de confiance ou l’ébranlement d’une société tout entière
Eric Jaffrain • Manuela Salvi
Le Club 44 a invité Manuela Salvi, journaliste à la RSR, à animer un café philo portant sur le thème de la confiance. Eric Jaffrain, expert en marketing non marchand, nourrit quant à lui la discussion avec le public.
En introduction, M.S partage sa réflexion sur le besoin de philosopher. Puis s’amorce le dialogue sur la confiance. En partant sur d’un système socio-économique en crise, l’essence et la nature de la confiance est décortiquée. Elle est irrationnelle, personnelle ou collective. Fugace ou permanente.
Les questions suivantes ont nourri le débat : Faut-il un projet pour être ou acquérir de la confiance ? La confiance doit-elle être placée dans l’immédiateté ou dans le bénéfice commun ? Le 11 septembre 2001 est-il un moteur du manque de confiance de l’Occident dans l’avenir ? Est-ce que la confiance est liée à l’engagement ? La crise économique à venir permet-elle de garder confiance ? La spiritualité est-elle étrangère à la notion de confiance ? La notion de confiance suppose-t-elle une réciprocité ? Comment rétablir la confiance au niveau collectif ? Faut-il entrer dans la décroissance ? Faut-il croire en sa propre liberté intérieure ? La somme des confiances individuelles permet-elle la confiance collective ? Le système néolibéral n’a-t-elle pas intérêt à insuffler la méfiance pour s’alimenter ? Prendre le temps de faire quelque chose, est-ce que cela participe au renforcement de la confiance ? Pourquoi et de quelle manière faut-il parfois savoir dire non ? La confiance n’est-ce pas investir dans l’autre ? Existe-t-il une confiance sans promesse ? Comment gérer sa confiance en soi durant l’adolescence ?
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Colère et politique : pourquoi penser la colère?
Marie-Claire Caloz-Tschopp • Manuela Salvi
Colère et politique : pourquoi penser la colère?
Marie-Claire Caloz-Tschopp • Manuela Salvi
La journaliste à la RSR, Manuela Salvi, Locloise d’origine, introduit et anime le café philo qui a pour thème la colère et la politique. Pour assurer un échange de qualité, la philosophe et professeur de théorie politique Marie-Claire Caloz-Tschopp (M.C) pose dans un premier les bases philosophiques du sujet puis répond aux questions du public, acteur central de cette soirée.
Pour M.C il existe un lien irréfutable entre la colère et la politique. Elle s’interroge tout en se référant à la pensée de Kant, Hannah Arendt et Spinoza sur : qu’est-ce-que la colère ? Comment fonctionne-t-elle ? Quel rapport a-t-elle avec le pouvoir ? Les médias ont-ils une responsabilité dans la diffusion de la haine ? Penser sa colère prémunit-elle contre la banalisation du mal ? Quelles formes la colère prend-elle ? La colère est-elle une expression de l’insoumission ? Tout cela permet de s’interroger également sur les thèmes de la liberté et de l’égalité.
Dans la partie dialogue avec le public surgissent les questions suivantes : Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’expression de la colère ? Qu’est-ce qui vous fait peur ? Où est la place de la colère dans la cité ? La colère est-elle un bon baromètre de la démocratie active ? Les révolutions sont-elles la juste expression de la colère du citoyen ? La révolution sans violence est-elle possible ? Le sentiment d’injustice est-il le moteur de la colère collective ? Une métaphysique de la finitude est-elle souhaitable? A qui profite la crise financière ? La révolution permanente appartient-elle à l’utopie ? Quel est la distinction entre la force et la puissance ? L’injustice pousse-t-elle à passer à l’acte violent?
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Cinéma et art vidéo : emprunts et appropriations réciproques
Dans le cadre de « Le Locle, capitale mondiale du cinéma » et en partenariat avec le Musée des beaux-arts du Locle, le club 44 organise une table ronde sur les échanges entre le cinéma et la vidéo: fascination réciproque, exploration de la réalité sociale et de notre identité, production et remise en question de valeurs culturelles, enjeux esthétiques, qu’est-ce qui se joue dans la perméabilité de ces deux champs artistiques?
Malgré l’absence de l’historien de l’art Thierry Davila et l’absence d’un représentant du monde du cinéma, la modératrice de la soirée, la journaliste et écrivaine Manuela Salvi entame le débat. A son tour, Emmanuelle Antille (E.A), artiste lausannoise, évoque comment se sont tissés peu à peu le lien entre le cinéma et son travail artistique. Elle explique aussi pourquoi elle privilégie la vidéo. Elle la considère comme un support de qualité qui amène de par ses particularités une autre dimension à la création cinématographique. L’artiste Christoph Draeger, ne rechigne pas à utiliser ce support, mais principalement comme un outil qui lui permettra de mener à bien son travail ancré dans le conceptuel.
Si la vidéo fut une petite révolution à la fin du XXe siècle pour le monde artistique, l’ère numérique s’est par la suite très vite imposé. Les deux artistes puisent chacun à leur manière dans l’immense potentiel que constitue cette nouvelle révolution technologique. Elle influence de manière évidente leur manière de travailler. Cependant ils tentent de garder le recul nécessaire pour garder leur identité artistique. A la fin de l’écoute du débat, le constat peut être fait que malgré la rapidité des évolutions technologiques, l’artiste parvient tout de même grâce une réflexion posée et une ligne de travail claire à mener à bien ses projets.
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
Quel avenir pour les Montagnes neuchâteloises ? Dissonances et enjeux : le canton en question
Elisabeth Uptone • Pierre-Alain Rumley • François Hainard • Manuela Salvi
Quel avenir pour les Montagnes neuchâteloises ? Dissonances et enjeux : le canton en question
Elisabeth Uptone • Pierre-Alain Rumley • François Hainard • Manuela Salvi
Dans le cadre des dixièmes rencontres de décembre est abordé le thème de l’avenir des Montagnes neuchâteloises, et plus précisément les dissonances et enjeux entre le Haut et le Bas du canton de Neuchâtel. La décision de transférer l’école d’ingénieur du Locle à Neuchâtel et la récolte de signatures contre la nouvelle politique en matière de mission hospitalière mettent à mal la cohésion du canton. Dans l’assemblée, toutes les autorités du canton sont présentes. Des représentants de l’industrie neuchâteloise et des domaines de la société ont accepté l’invitation, ce qui permet en deuxième partie de matinée un débat pertinent et nourri. Mais auparavant, trois orateurs sous la modération de la journaliste d’origine locloise, Manuela Salvi, s’expriment sur la question.
Elisabeth Upton (E.U), suissesse, vivant au Royaume-Uni, qui a rédigé un guide touristique en anglais sur le canton de Neuchâtel "Neuchâtel : a portrait journey : through the Jura mountains and rural valleys, towns and picturesque villages, lakeside and Vineyards" fait part de ses impressions lors de sa découverte de l’ensemble du territoire neuchâtelois. Avec un regard neutre, elle partage son ressenti tout en l’insérant dans les contextes culturel et économique du canton. Pierre-Alain Rumley, directeur de l’office fédéral du développement territorial, souligne notamment que la "cassure" ressentie dans le canton ne dépasse pas ses frontières. Puis il rend compte de la tendance du développement territorial suisse et neuchâtelois. Enfin le professeur de sociologie François Hainard fait part des questions que suscitent en lui le thème de la rencontre et essaie avec sa pensée rigoureuse d’y apporter quelques lumières.
Sociologue; professeur ordinaire et directeur de l’Institut de sociologie de l’Université de Neuchâtel. Président de l’association du Club 44.
Manuela Salvi
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».