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L’art érotique de l’Inde
Klaus Roetzer
L’art érotique de l’Inde
Klaus Roetzer
Archéologue et ethnologue, Klaus Roetzer (KR) revient d’un séjour de plus dix ans en Afghanistan et en Inde. Conquis par l’Afghanistan, il y a fait son service civil en tant qu’enseignant au lycée français de Kaboul durant 8 ans. KR est déjà venu à deux reprises au Club 44. Selon KR, l’Inde est un musée d’éléments culturels et de la pensée, ce pays n’ayant jamais rien détruit mais accumulé, d’où l’impossibilité de lui donner une définition unique. Il explique que pour les hindous la mort n’a pas une importance fondamentale car tout s’inscrit dans une sorte de continuité, chaque être ayant plusieurs vies. La métapsychologie est donc un élément essentiel pour comprendre la société indienne. KR explique la fonction des castes, le cycle de réincarnation. Il lit avec amusement quelques passages d’un manuel de savoir-vivre hindou. KR explique que la notion de plaisir est très importante dans la culture indienne, c’est ainsi qu’il analyse la fonction du Kama-Sutra. Il décrit brièvement les rites du mariage, La conférence comporte en grande partie des descriptions de diapositives de sculptures érotiques ornant les temples indiens. Après les diapositives, KR présente brièvement le tantrisme. Enfin, KR constate que beaucoup de divinité indiennes sont représentées en état ithyphallique, le peuple indien ne s’offusquant pas de la nudité ou de la représentation sexuelle.
Klaus Roetzer • Association des Amis de l’Afghanistan • Micheline Centlivres-Demont
L’architecture islamique en Afghanistan
Klaus Roetzer • Association des Amis de l’Afghanistan • Micheline Centlivres-Demont
Les diapositives commentées par l’archéologue Klaus Roetzer (KR), qui séjourne depuis huit ans en Afghanistan, montrent les influences de l’invasion islamique sur l’architecture de ce pays. « J’ai rencontré KR chez des amis communs en Afghanistan », explique Micheline Centlivres, ethnologue réputé qui introduit le conférencier. Celui-ci explique que, grand carrefour entre les peuples, l’Afghanistan a subi l’influence tant de l’Iran et de la Grèce, que de la Chine et de l’Inde. Du fait de l’aridité et de la rareté du bois, déclare-t-il sur un ton lent et avec un fort accent alsacien (?), les constructions anciennes y sont en terre et brique crues. Avant l’invasion islamique, le pays a été marqué par la présence grecque (conquête d’Alexandre le Grand) et bouddhique, qui favorisent de nombreuses sculptures figuratives. L’art musulman fait disparaître ces décorations au profit de figures géométriques, végétales et scripturales. Il parcourt l’histoire de la période islamique afghane au travers d’édifices d’importance, de palais royaux et mosquées (dont les noms ne sont parfois pas cités), ponctuant sa description d’explication sur les matériaux et les techniques de construction, ainsi que d’anecdotes historiques. Le débat n’a pas été enregistré.