Vous trouverez ici près de 2’500 conférences en libre accès, enregistrées entre 1957 et le mois dernier.
Si vous deviez constater des erreurs, nous vous serions reconnaissant-es de nous les signaler en écrivant à mediatheque@club-44.ch car notre base de données est appelée à s’améliorer grâce notamment à l’attention de ses visiteur-euses. D’avance, merci !
Les contributions volontaires sont toutefois bienvenues pour aider à l’entretien des installations et au maintien d’une offre de qualité. Informations bancaires : Association Club 44 – cH82 0900 0000 2300 2573 1
Résultats de votre recherche
La différence entre l’âme et l’esprit
Pierre Feschotte • Gaston Benoît
La différence entre l’âme et l’esprit
Pierre Feschotte • Gaston Benoît
Anthroposophe et professeur à la faculté des Sciences de l’Université de Lausanne, Pierre Feschotte (PF) explique la conception de l’âme et de l’esprit définie par Rudolf Steiner. Présenté par Gaston Benoît, PF commence par décrire ce qu’est l’anthroposophie, puis fait l’histoire des notions de corps, d’âme et d’esprit depuis l’Antiquité, expliquant sa propre conception : l’âme est ce que l’être ne peut pas communiquer, l’esprit est le fruit de sa réflexion. PF prône le développement de l’âme individuelle, qui est selon lui très en avance en Occident "en comparaison des Juifs et des Arabes". Lors du débat, il est longuement question de l’école Steiner, entre autres.
Conservateur du Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds, Paul Seylaz (PS) explique les qualités de la peinture de Léopold Robert (LR). Présenté de manière laudative par Gaston Benoît, qui salue sa carrière de 40 années à la tête du Musée, PS commence par décrire la gloire de LR en 1830, lorsqu’il est un des peintres les plus connus d’Europe. Il définit ensuite l’esthétique du peintre, son style singulier, son romantisme dramatique exprimé avec une froide méticulosité et son goût pour les détails savoureux. PS raconte la vie de LR en quelques étapes-clés, liées à la réalisation de ses tableaux. Il interprète son suicide comme une atteinte du mal du siècle. En 2e partie, il présente des reproductions de gravures et de faux LR. Lors du débat, PS s’exprime au sujet du suicide « artistique » de LR et de la valeur des reproductions de tableaux.
Conservateur du Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds. Animateur avec son épouse de la section chaux-de-fonnière de l’Union rationaliste.
Gaston Benoît
Délégué culturel, Club 44
Entretien avec Raymond Datheil = Rencontre avec Raymond Datheil
Raymond Datheil • Gaston Benoît • Zdenka Datheil
Entretien avec Raymond Datheil = Rencontre avec Raymond Datheil
Raymond Datheil • Gaston Benoît • Zdenka Datheil
Ecrivain français, Raymond Dantheil parle de sa vie, de l’histoire de sa famille et lit des extraits de son dernier livre « Z. peint » qui parle de sa vie de Bohème avec son épouse l’artiste peintre Zdenka.
Origine : Corrèze ; Ecrivain, mari de la peintre tchèque Zdenka, auteur de « Z. peint » (1979).
Gaston Benoît
Délégué culturel, Club 44
Zdenka Datheil
Origine : Tchécoslovaquie ; Artiste-peintre tchèque ayant exposé au Club 44 en 1979, épouse de l’écrivain Raymond Datheil (1980)
Concert de la musique Les Armes-Réunies = Musique et fanfare
Gaston Benoît • André Schwarz • Charles Frison • André Calame
Concert de la musique Les Armes-Réunies = Musique et fanfare
Gaston Benoît • André Schwarz • Charles Frison • André Calame
Fondée en 1828, décrite comme un foyer de la révolution neuchâteloise de 1848, la musique militaire Les Armes-Réunies (A-R) présente sa hiérarchie, ses traditions, ses instruments et ses souvenirs. Ses musiciens répètent en public puis interprètent quelques morceaux sous la direction de Charles Frison (CF). Présenté par Gaston Benoît, André Schwarz (AS), président des A-R, est accueilli par un roulement de tambours. Solennellement, il annonce qu’il va « expliquer les A-R ». Il commence par décrire l’organigramme, l’uniforme et ses grades, ainsi que le fonds d’entraide. CF présente les instruments des différents registres. Après un interlude musical, AS raconte le rituel du 1e Mars, il dévoile les secrets de la discipline de la société et décrit les liens de solidarité qui s’y créent. Après la démonstration d’une répétition, André Calame, vice-doyen en âge, raconte de manière humoristique ses souvenirs de la fanfare. La présentation se termine par l’interprétation de deux morceaux.
Président de commune. Est-ce le même André Calame qui fut professeur au gymnase et chargé de cours à l’université de NE? Vice-doyen en âge de la fanfaire Les Armes-Réunies (1980)
Regards neufs sur Sade et le sadisme
Claude Jeanpierre • Gaston Benoît
Regards neufs sur Sade et le sadisme
Claude Jeanpierre • Gaston Benoît
Le docteur Claude Jeanpierre (CJ), à travers son exposé, offre un regard de psychiatre sur le Marquis de Sade. Il résume rapidement la vie de l’écrivain puis s’étend sur les déboires de Sade qui l’ont mené en prison à plusieurs reprises. CJ semble jouer "l’avocat du diable" et montre clairement son mécontentement face à la censure que le philosophe libertin a subi. Il dit qu’il ne comprend pas et que selon lui, on ne trouve rien de scandaleux dans les oeuvres de Sade. Sa seule faute a été de pratiquer des moeurs sexuelles marginales. Lors du débat, le public reste assez silencieux et CJ doit l’encourager à poser des questions.
Jacques Pâris de Bollardière • Pierre-André Rognon • Gaston Benoît
Non-violence et sécurité
Jacques Pâris de Bollardière • Pierre-André Rognon • Gaston Benoît
Pierre-André Rognon présente le Général Jacques Pâris de Bollardière (JPB) et résume brièvement sa carrière militaire au sein de l’armée française pendant 30 ans. JPB se rend bien compte que cela peut paraître paradoxal qu’un ancien général de l’armée française fasse une conférence sur la non-violence et contre l’armement nucléaire. Bien au contraire, dit-il, car c’est au cours de ses missions qu’il a découvert et vu les atrocités de la guerre, notamment la torture pratiquée par l’armée française durant la guerre d’Algérie. Il s’interroge sur la nécessité de la violence comme solution à la violence et se révolte contre la passivité et le désintérêt de la population face à cette violence. Pendant le débat, une personne s’étonne de ce discours de non-violence de la part d’un homme qui a pris les armes dans la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale et lui demande s’il "resterait à la maison" si le nazisme menaçait de nouveau. JPB lui répond qu’aujourd’hui il n’est plus le même homme qu’à l’époque surtout après ce qu’il a vu.
Anton Stankowski, pionnier de l’art concret / Création de «Mah-Jong III
Oeuvre aléatoire pour percussion, par Emile de Ceuninck
Anton Stankowski • Emile de Ceuninck • Gaston Benoît
Anton Stankowski, pionnier de l’art concret / Création de «Mah-Jong III
Oeuvre aléatoire pour percussion, par Emile de Ceuninck
Anton Stankowski • Emile de Ceuninck • Gaston Benoît
D’après le programme du Club 44 : «Anton Stankowski, pionnier de l’art concret. Bref exposé de Gaston Benoît, Délégué culturel, puis «dia-show", à l’occasion de la venue à La Chaux-de-Fonds de l’artiste dont les oeuvres sont accrochées dans les locaux du Club jusqu’au 29 décembre. Mise en souscription de la sérigraphie originale réalisée dans l’Atelier du Club. Création de «Mah-Jong III", oeuvre aléatoire pour percussion, par Emile de Ceuninck. Première exécution de la dernière oeuvre composée par Emile de Ceuninck, à l’occasion de la sortie du disque comprenant «Construction» (musique de ballet créée le 12 mai 1973 par le Théâtre du Silence) et «Mah-Jong II» (créé le 29 septembre 1973 lors du Centenaire de l’Ecole d’art appliqué de La Chaux-de-Fonds)."
Musicien; compositeur. Biographie partielle mais intéressante dans l’Impartial du 15.12.05 (interviewé: son fils Laurent)
Gaston Benoît
Délégué culturel, Club 44
Grand forum sur la question des Jésuites
Pierre-André Rognon • Francis Chatellard • Gaston Benoît • Henri Germond • Georges Guinand • ? Brechet
Grand forum sur la question des Jésuites
Pierre-André Rognon • Francis Chatellard • Gaston Benoît • Henri Germond • Georges Guinand • ? Brechet
La soirée est présidée par M. Pierre-André Rognon, président du Tribunal. Ce forum est réalisé dans un but de contradiction qui permette la discussion sur la question des Jésuites. Il a lieu avant la votation des 19-20 mai 1973, où les Suisses sont appelés à donner leur avis sur l’interdiction ou non des Jésuites sur le territoire suisse. C’est pourquoi ce forum est bénéfique pour donner une information objective et aussi large que possible sur le problème des Jésuites tel qu’il se présente en Suisse. Les participants sont : M. Gaston Benoît, La Chaux-de-Fonds ; M. Francis Chattelard, curé de l’Église catholique chrétienne, La Chaux-de-Fonds ; M. Henri Germond, président du CASNAC, Lausanne ; M. Georges Guinand, pasteur de l’Église réformée, La Chaux-de-Fonds ; et M. Brechet, un membre de la Compagnie de Jésus. Tour à tour, les intervenants prennent la parole ; le pasteur Guinand présente brièvement la position des églises protestantes et sa position personnelle sur la question des Jésuites ; le curé Chattelard parle au nom des adversaires de l’abrogation des articles constitutionnels ; M. Benoît représente les milieux laïques et il est partisan de cette abrogation ; M. Brechet est bien sûr pour la défense de cette abrogation ; tandis que M. Germond lui donne la réponse.
L’admission à part entière des femmes, un tournant décisif mais nécessaire. Pourquoi de nouveaux organes dirigeants ?
Georges Braunschweig • Gaston Benoît
Assemblée générale ordinaire, juin 1971
L’admission à part entière des femmes, un tournant décisif mais nécessaire. Pourquoi de nouveaux organes dirigeants ?
Georges Braunschweig • Gaston Benoît
Il s’agit de l’AG ordinaire du Club 44, juin 1971. Au programme de cette assemblée, la partie administrative est accompagnée de deux exposés : «L’admission à part entière des femmes, un tournant décisif mais nécessaire", par Georges Braunschweig, président, et «Pourquoi de nouveaux dirigeants", par Gaston Benoît, délégué culturel.
Il est donc question de l’admission des femmes aux jeudis du Club 44. Ce point est vu comme un tournant décisif pour le Club 44. De nombreux arguments pour et contre cette admission sont avancés. Elle est finalement acceptée par vote. Il est avancé que le Club 44 veut garder la qualité des conférences qui ont lieu le jeudi sans faire de concession avec l’acceptation des femmes. Il est ensuite question du rapport d’activité du Club 44 (rentrée d’argents, caisse, etc.). Les membres de l’Assemblée générale parlent ensuite des différentes catégories de membres du Club (membres réguliers, membres associés). Le thèmes du droit de vote des différents types de membres du Club, des cotisations et de leurs prix selon le statut du membre, sont également traités.
Le carton d’invitation à l’AG indique ceci : «Chacun comprendra qu’avec cette Assemblée générale s’achève définitivement le premier quart de siècle d’existence du Club 44, et que les décisions prises sont déterminantes pour l’avenir de notre institution. C’est en effet de ces décisions que dépend l’indispensable renouvellement qui doit permettre au Club 44 de s’adapter efficacement au monde de demain."
Industriel; Portescap; fondateur et ancien président du Club 44.
Gaston Benoît
Délégué culturel, Club 44
Pourquoi des écrivains?
Claude Roy • Gaston Benoît
Pourquoi des écrivains?
Claude Roy • Gaston Benoît
Claude Roy (CR) tente de répondre à la question «Pourquoi des écrivains?» Ayant lui-même débuté avant 1939, et dans divers registres (roman, poésie, critique, journalisme), il a pu y réfléchir à loisir. Partant de quelques observations naïves entendues de ci de là («mais qui vous donne vos idées?»), de certaine méfiance à l’égard des écrivains, il cherche à comprendre cette attitude: des écrivains, pour quoi faire? CR admet que l’écrivain est un être bizarre, un peu malade: préférer s’enfermer pour écrire à propos du monde plutôt que s’y trouver est étrange; l’histoire même de la littérature, on le sait, est emplie de fous, de déments, d’individus mal adaptés. Or, selon CR, chacun éprouve cela dès l’enfance, persuadé d’être seul à vivre ce qui lui advient. Et il n’est rien comme la littérature pour nous dire le contraire: nous ne sommes pas seuls, d’autres ont éprouvé la même chose. L’homme est divisé entre soi et soi-même, dit CR, et il voit la littérature comme le pont idéal sur cet abîme. C’est que la communication humaine lui semble possible, et plus fréquente que ne le disent certains. Quel engagement, alors? Nul écrivain ne saurait être bien efficace face au monde et à ses problèmes, mais pourtant il n’a pas à s’excuser de n’être que cela: un écrivain. La conception utilitaire de la littérature est fatalement fausse, pour CR. Inutile et tout ensemble irremplaçable, l’écrivain ne saurait se fixer de but: ainsi pourra-t-il porter ses fruits. CR s’exprime avec une aisance peu courante, qui donne l’illusion de l’improvisation. Loin de regretter en rien son état, il en fait bien voir l’utilité paradoxale, avec finesse et sans trace de prétention.