Vous trouverez ici près de 2’500 conférences en libre accès, enregistrées entre 1957 et le mois dernier.
Si vous deviez constater des erreurs, nous vous serions reconnaissant-es de nous les signaler en écrivant à mediatheque@club-44.ch car notre base de données est appelée à s’améliorer grâce notamment à l’attention de ses visiteur-euses. D’avance, merci !
Les contributions volontaires sont toutefois bienvenues pour aider à l’entretien des installations et au maintien d’une offre de qualité. Informations bancaires : Association Club 44 – cH82 0900 0000 2300 2573 1
Résultats de votre recherche
Réflexions sur l’avenir d’Israël
Saul Friedländer
Réflexions sur l’avenir d’Israël
Saul Friedländer
M. Saul Friedländer (SF), professeur à l’Institut de Hautes Etudes Internationales de Genève et aussi à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Le Professeur SF a passé une année (1968) en Israël, et c’est le résultat de ses observations et de ses réflexions sur le dramatique problème du Moyen-Orient qu’il présente avec objectivité. Le point de départ de l’analyse de FS est la situation lors de la fin de la guerre de Six Jours en juin 1967. A cette époque, l’idée que cette guerre serait la dernière était largement présente, mais un an et demi après ce conflit, la pensée dominante est que la paix est lointaine et que le conflit Israélo-arabe va en s’augmentant. Pour comprendre la situation, FS porte un regard critique sur les attitudes et les politiques des deux camps et à leurs conséquences sur la permanence d’un désaccord perpétuel. Il s’attache également à montrer l’état actuelle d’Israël, tant sur le plan militaire, sur la possibilité de défendre ses frontières, que sur le plan moral, c’est-à-dire sur la capacité ou non du peuple israélien à conserver ses valeurs. Israël est un pays renfermé sur lui-même et les valeurs du judaïsme sont menacées. Néanmoins, la jeunesse israélienne permet d’espérer un futur meilleur. La jeunesse a retrouvé les valeurs fondamentales du judaïsme, un peuple juste et compatissant, et grâce à cette jeunesse, il y a une véritable raison de croire qu’Israël survivra encore longtemps.
Professeur à l’Institut Universitaire de Hautes Etudes Internationales de Genève (1964)
Pie XII et le Troisième Reich
Saul Friedländer
Pie XII et le Troisième Reich
Saul Friedländer
M. Paul Friedländer, chargé de cours à l’Institut Universitaire de Hautes Etudes Internationales de Genève, propose de découper sa conférence sur Pie XII et le Troisième Reich en trois parties. Premièrement, il présente les relations entre Pie XII et l’Allemagne. Pie XII, avant son élévation, fit un long séjour en Allemagne pendant lequel il dit être tombé amoureux de la culture et du peuple allemand. Le conférencier évoque également des épisodes de la guerre où la diplomatie vaticane a appuyé la position allemande sous prétexte de protéger la paix, comme le fait que les nonces d’Amérique latine aient fait campagne pour empêcher ce continent d’entrer en guerre aux côtés des USA. Puis Friedländer aborde les problèmes des relations entre Pie XII et le bolchevisme Il montre par le récit de certains faits et l’appui de documents que Pie XII avait une réelle hantise de voir le bolchevisme se propager en Europe et c’est cette peur, ce « ennemi » qui peut expliquer l’éventuel rapprochement du pape et du Troisième Reich. Dans un troisième temps, Friedländer parle du problème de la position du St- siège face à la déportation et l’extermination des juifs d’Europe. Il souligne le fait que par des documents historiques comme des lettres du pape et de ses nonces, il est presque sûr que le St-Siège était au courant de ce qu’il se passait au plus tôt en 1942 et en 1943 au plus tard. La question de l’inaction du pape quant à la déportation des juifs de Rome dont le pape était aussi évêque est également soulevé. De plus, le conférencier évoque la seule mention publique du pape à ce sujet lors d’un discours radiophonique prononcé à Noël. En guise de conclusion, Friedländer présente trois questions que pose le cas de Pie XII quant au fait que le pape ne s’est jamais adressé aux allemands par rapport à la déportation des juifs; que le pape souhaitait que le front de l’est soit conservé par les allemands comme bouclier contre le bolchevisme, mais cela impliquait que l’Europe orientale reste sous domination allemande; et que deux semaines après la déportation des juifs de Rome, Pie XII exprime sa sympathie à l’Allemagne à un ambassadeur allemand.