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Naissance du Cubisme
Pierre Daix
Naissance du Cubisme
Pierre Daix
Historien de l’art, Pierre Daix (PD) décrit l’évolution de l’art en France qui mène Braque et Picasso à expérimenter le cubisme. En introduction, PD souligne l’origine française ponctuelle du mouvement cubiste, dont il remonte l’origine au « Déjeuner sur l’herbe » de Manet. Passionnant, il raconte l’évolution de la représentation du corps avec l’arrivée de la photographie, puis l’impressionnisme. Il décrit la génération de peintres qui verra naître le cubisme, génération marquée par l’anarchisme et le rejet de la civilisation industrielle ; l’influence de Gauguin et Van Gogh ; le scandale de la cage aux fauves du Salon d’automne ; puis l’intérêt de Picasso, Matisse et Derain pour les arts primitifs. Commentant des diapositives de reproductions d’oeuvres de Picasso et Braque, PD explique les mécanismes du cubisme. Lors du débat, il est notamment question des valeurs du cubisme et de la similarité existante entre les toiles cubistes des deux peintres.
Origine : Paris ; Ancien membre du parti communiste français; résistant; rédacteur en chef du journal communiste « Lettres françaises » (avec Aragon); historien de l’art, auteur de nombreux ouvrages d’art et de politique, dont « J’ai cru au Matin » (1977).
Le communisme occidental change-t-il?
Pierre Daix • Max Schapiro
Le communisme occidental change-t-il?
Pierre Daix • Max Schapiro
Historien, ancien résistant et rédacteur en chef du journal communiste « Les lettres françaises », Pierre Daix décrit l’évolution de la perception du système soviétique par les partis communistes occidentaux depuis la mort de Staline. Ayant rendu sa carte de parti depuis trois ans, il conclut à l’échec d’un système voué à la coercition. L’exposé de Pierre Daix est précédé d’une présentation longue et grandiloquente par l’historien local Max Schapiro (30 minutes), qui finit par énerver le public. Pierre Daix décrit le paradoxe entre la vision historique de Marx, qui permet une évolution, et la mystique soviétique fondée par Staline, qui se veut immuable. Il raconte les différentes tentatives d’ouverture du système en URSS, sous Kroutchev, puis lors du printemps de Prague. Il explique et commente les réactions des partis communistes occidentaux face à la découverte de la dérive coercitive soviétique. Il critique en particulier l’attitude statique de son ancien parti, qui excuse la coercition comme s’il s’agissait d’un accident. Il conclut à l’échec économique et politique du modèle soviétique. Un débat est annoncé mais n’a pas été enregistré. En 1977, Pierre Daix vient de publier « J’ai cru au matin ».
Origine : Paris ; Ancien membre du parti communiste français; résistant; rédacteur en chef du journal communiste « Lettres françaises » (avec Aragon); historien de l’art, auteur de nombreux ouvrages d’art et de politique, dont « J’ai cru au Matin » (1977).