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La situation du salarié et du chômeur - Faire face à la crise
Philippe Bois
La situation du salarié et du chômeur - Faire face à la crise
Philippe Bois
Professeur de droit administratif et social aux Universités de Neuchâtel et de Genève, Philippe Bois (PB) présente une synthèse limpide des législations et réglementations qui régissent le droit suisse, tout en restant sur le terrain des réalités pratiques. PB décrit sous un angle juridique les problèmes rencontrés par les salariés et les chômeurs dans le canton de Neuchâtel. Après un bref aperçu statistique, PB définit la notion de droit au travail pour les citoyens suisses, un droit qui n’existe en fait pas juridiquement. Il enchaîne sur le licenciement et affirme qu’il ne subsiste en Suisse aucune règle sur la protection contre le licenciement qui peut être pratiqué sans aucun motif. Il évoque également les problèmes des salaires et des agences de placement et explique brièvement les problèmes posés par le concept de partage du travail. Il termine son exposé en tentant d’offrir quelques mesures préventives générales pour contrecarrer la hausse du chômage. Lors du débat, il est notamment question de la surprotection des salariés à l’étranger et bientôt en Suisse, du licenciement abusif, des problèmes du travail au noir et des abus de certains chômeurs.
Professeur, Universités de Neuchâtel et Genève (Faculté de droit) [1976]; Membre de la commission fédérale des médias
Les banques suisses en question
Claude Torracinta • René Meylan • Carlos Grosjean • Walter Frehner • Jean-Louis Juvet • Jean-Phlippe Kernen • Philippe Bois
Les banques suisses en question
Claude Torracinta • René Meylan • Carlos Grosjean • Walter Frehner • Jean-Louis Juvet • Jean-Phlippe Kernen • Philippe Bois
Réalisateur à la Télévision suisse romande, Claude Torracinta (CT) présente son enquête « Les banques suisses en question » publiée en 1981. Son exposé se poursuit par une table ronde réunissant Walter Frehner, membre de la direction générale de la Société de Banque suisse, Jean-Louis Juvet, professeur à l’Université de Neuchâtel, Jean-Philippe Kernen, avocat et René Meylan, conseiller aux Etats neuchâtelois. Présenté par Philippe Bois, CT explique les raisons qui l’ont poussé à faire une enquête sur les banques suisses : la crise de confiance dans la population, les prises de position d’association et les interventions au niveau de la Loi fédérale sur le système bancaire. Il rappelle les clichés associés aux banques helvétiques, mafia, argent sale, fraude fiscale. CT formule des propositions. Lors du débat, les intervenants soulèvent autant des questions techniques que politiques, comme l’aide aux entreprises en difficultés.
Chef du service des émissions Magazine de la TSR, auteur de l’enquête « Les banques suisses en question » (1981).
René Meylan
Conseiller aux Etats, P.S.; Conseiller d’Etat
Carlos Grosjean
Homme politique; conseiller d’Etat (1969-79); président, Conseil d’administration des CFF (1978-93).
Walter Frehner
Directeur, SBS
Jean-Louis Juvet
Professeur d’économie à l’Université de Neuchâtel (1974).
Jean-Phlippe Kernen
Secrétaire de l’Association industrielle et patronale de La Chaux-de-Fonds (AIP) (1996).
Philippe Bois
Professeur, Universités de Neuchâtel et Genève (Faculté de droit) [1976]; Membre de la commission fédérale des médias
Table ronde sur la fraude fiscale
Willy Battiaz • Philippe Bois • Maurice Favre • Jean-Pierre Ghelfi • André Hofer • Jean-Phlippe Kernen • André Nardin
Table ronde sur la fraude fiscale
Willy Battiaz • Philippe Bois • Maurice Favre • Jean-Pierre Ghelfi • André Hofer • Jean-Phlippe Kernen • André Nardin
Le président de la soirée est Maître André Nardin, président de la Commission cantonale de recours en matière fiscale. La conférence se divise en trois parties : l’allocution d’André Hofer, inspecteur aux Services financiers de l’Etat de Neuchâtel, un forum de discussion où quatre invités expriment leur opinion et un débat auquel le public participe. L’exposé d’André Hofer (AH) se base sur son livre «La fraude fiscale en Suisse» dans lequel il s’insurge contre cette «maladie» qui touche toutes les classes sociales. Il explique pourquoi il ne faut pas frauder, qui fraude et les raisons pour lesquelles il a écrit ce livre. AH affirme que le secret bancaire favorise les fraudes et demande qu’il soit levé. Pendant le forum, les quatre intervenants exposent leurs réactions face au discours d’AH. Certains sont tout à fait d’accord avec lui et d’autres pas du tout. On le taxe de «sévère» et d’"inquisiteur". Le public réagit également lors du débat et quelques fois avec des mots durs. Cela n’empêche pas AH de se défendre.
Juriste, inspecteur aux Services financiers de l’Etat de Neuchâtel; auteur de « La fraude fiscale en Suisse » (1978).
Jean-Phlippe Kernen
Secrétaire de l’Association industrielle et patronale de La Chaux-de-Fonds (AIP) (1996).
André Nardin
Avocat et notaire. Président, Section de La Chaux-de-Fonds, A.C.S. Parti radical.
Le coût de la santé, une spirale infernale?
Philippe Bois • Fédération romande des consommateurs • Danièle Bridel • Armand Delachaux • Roger Duvoisin • Yvette Jaggi
Le coût de la santé, une spirale infernale?
Philippe Bois • Fédération romande des consommateurs • Danièle Bridel • Armand Delachaux • Roger Duvoisin • Yvette Jaggi
Invités par la Fédération romande des consommatrices (FRC), Yvette Jaggi, directrice de la FRC, Danièle Bridel, cheffe de la division fédérale de l’assurance maladie, Armand Delachaux, professeur de médecine à l’Université de Lausanne, s’expriment sur le problème de la hausse des coûts de la santé et Roger Duvoisin, président des Fédérations cantonale et romande de secours mutuels. En préambule, une représentante de la FRC indique que des représentants des autorités, du corps médical, des pharmaciens entre autres sont dans la salle. Elle explique que c’est l’occasion pour les patients de s’exprimer. Philippe Bois, qui anime le débat, a remis un questionnaire, sur la base duquel chaque intervenant commence par prendre position. Yvette Jaggi (YJ)dénonce le fait que les consommateurs paient triplement pour le système de santé, comme assurés, employés et contribuables. Elle propose de lutter contre le mercantilisme des médecins, les équipements médicaux luxueux et d’encourager la prévention et une information non « infantilisante » pour les patients. Danièle Bridel constate, chiffre à l’appui, la croissance des coûts, mais souligne une légère stabilisation récente. Elle estime que la Confédération doit demander aux cantons de contrôler les tarifs pratiqués et de rationaliser les hôpitaux. Armand Delachaux explique que depuis que les soins médicaux donnent de meilleurs résultats, la population va plus chez le médecin, il estime que le système des assurances tend à déresponsabiliser les patients. Il prône une meilleure éducation à la santé. Roger Duvoisin donne des chiffres plus locaux ; il souhaiterait qu’on oblige la population à prendre soin de sa santé (sanction des fumeurs par exemple). Selon lui, les médecins portent une part importante de la responsabilité de l’augmentation des coûts de la santé. Le débat aborde le problème sous de multiples approches, grande spécialisation des médecins, manque de planification des équipements médicaux, etc. Les interventions des médecins présents sont vives, particulièrement à l’encontre d’YJ. Les questions du public portent aussi sur l’assurance invalidité (attaque Philippe Bois), les frais de vaccins et les médecines naturelles.
Professeur, Universités de Neuchâtel et Genève (Faculté de droit) [1976]; Membre de la commission fédérale des médias
Fédération romande des consommateurs
Anciennement Fédération romande des consommatrices
Danièle Bridel
Cheffe de la Division de l’assurance maladie du Département fédéral de l’intérieur (1977).
Armand Delachaux
Professeur à l’Université de Lausanne, dir Institut de médecine sociale et préventive (1977).
Roger Duvoisin
Membre du Parti socialiste d’Yverdon. Président des Fédérations cantonale et romande des Société de secours mutuels (1977).
Yvette Jaggi
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).
Pour y voir plus clair dans nos assurances sociales
Philippe Bois
Pour y voir plus clair dans nos assurances sociales
Philippe Bois
Philippe Bois tente de répondre à la méfiance des assurés sur la question des assurances sociales. Il donne tout d’abord quelques caractéristiques des assurances "sociales", en commençant par expliquer cet adjectif "social", qui signifie dans le cas présent qu’il y a intervention de l’Etat (ex. AVS, AI). Il signale ensuite que les assurances sociales, contrairement à une assurance privée, assurent la redistribution du revenu national. Il rappelle enfin que l’assurance sociale se charge de couvrir des risques dont personne ne voudrait (par ex. les frais de médicaments pharmaceutiques). Il conclut cette rapide présentation des caractéristiques par un mot: c’est l’anarchie qui règne! Puis il décortique quelques assurances sociales: AVS, 2e pilier, chômage entre autres. A l’heure où il parle (1976), l’AVS en est à sa huitième révision; une votation est prévue en juin 1976, suite à la décision de la Confédération (en janvier 1975) de limiter sa participation au paiement de l’AVS. L’assurance-chômage est également un cas intéressant, puisque la loi actuelle (1976) en la matière date de 1951, époque où le sujet était beaucoup moins brûlant, permettant à cette loi de passer facilement aux votations; conséquence: la loi est mal faite et ne correspond pas du tout aux attentes de la population dès les années 1973-74, date à laquelle on a commencé à réaliser ses lacunes et à réagir. La conférence est suivie d’un débat.