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Reprendre Dürrenmatt
«La Visite de la vieille dame» comme un jalon
Omar Porras
Reprendre Dürrenmatt
«La Visite de la vieille dame» comme un jalon
Omar Porras
Créée en 1993, La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt a représenté une étape clé pour la compagnie d’Omar Porras. Réalisée au Théâtre du Garage, un squat genevois, sa mise en scène a impressionné les programmateurs des plus grandes scènes. Récompensée en 1994 par le Prix romand des spectacles indépendants, elle est également un jalon fondamental dans le répertoire du Teatro Malandro. Omar Porras la reprend en 2003 et en 2015. Pourquoi reprendre un tel texte? Pourquoi cet écrit de Dürrenmatt occupe-t-il une telle place dans le travail d’Omar Porras? Quels liens y a-t-il entre un artiste à la culture catholique et aux racines colombiennes et un artiste suisse allemand, marqué par la religion protestante?
En partenariat avec le TPR, en préambule aux représentations de La Visite de la vieille dame les 21 et 22 avril (L’Heure bleue à 20h15), le Centre Dürrenmatt et le TKM – Théâtre Kléber-Méleau.
Et en collaboration avec la Librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
Dürrenmatt
Friedrich
méthode de travail
théâtre
littérature
Omar Porras
Comédien, metteur en scène et pédagogue, Omar Porras est depuis 2015 directeur du TKM Théâtre Kléber-Méleau. Formé à la danse et au théâtre en Europe, il fonde en 1990 le Teatro Malandro à Genève, sur le site du Théâtre du Garage. La compagnie s’affirme dès ses débuts sur le terrain de la création, de la formation et de la recherche. Nourrie des traditions occidentales et orientales et axée sur le corps du comédien et l’utilisation des masques, sa technique théâtrale allie le geste chorégraphique à la musique. En 2014, il reçoit le Grand Prix suisse de théâtre / Anneau Hans Reinhart pour l’ensemble de sa carrière.
L’horizon pictural de l’acteur : méthode et interculturalité
Omar Porras
L’horizon pictural de l’acteur : méthode et interculturalité
Omar Porras
Cette conférence est présentée en écho aux représentations des Fourberies de Scapin des 14 et 15 novembre 2009 au Théâtre du Passage à Neuchâtel. La déléguée culturelle du Club 44 a invité le metteur en scène et acteur suisso-colombien, Omar Porras (OM) à s’entretenir avec elle sur son œuvre, sa compagnie et sa personne. Il a fondé en 1990 la compagnie Teatro Malandro. Depuis 2006, il est invité par la Comédie Française et différents opéras pour réaliser des mises en scène.
De l’entretien et du résumé du programme du club 44, il ressort que" le travail avec l’acteur est au centre de la méthode développée par Omar Porras depuis plus de vingt ans. Recourant au masque comme médium pour faire émerger la liberté des comédiens, le metteur en scène mobilise tant leur corps que leur verbe, considérant que les comédiens ne sont pas de simples interprètes, mais bien des créateurs à part entière. Suscitant un enthousiasme débordant, ses spectacles tournent en Europe, mais aussi au Canada, en Amérique latine et au Japon".
De cette belle complicité durant l’entretien surgissent concrètement les thèmes suivants : le projet théâtral autour de la figure de Simon Bolivar; ses nombreuses créations passées, la cohérence artistique et humaine de la compagnie; la présentation et réaction sur le film "Omar Porras, Sorcier de la scène" réalisé par la journaliste Miruna Coca-Cozma; l’évolution identitaire du metteur en scène colombien; l’héritage culturel que constitue la danse; sa rencontre incroyable avec la culture et le théâtre japonais; la nécessité de faire preuve de rigueur, d’humilité, de respect dans les travaux de comédien et de metteur en scène; la signification du masque dans ses mises en scène; la transmission du savoir.
Comédien, metteur en scène et pédagogue, Omar Porras est depuis 2015 directeur du TKM Théâtre Kléber-Méleau. Formé à la danse et au théâtre en Europe, il fonde en 1990 le Teatro Malandro à Genève, sur le site du Théâtre du Garage. La compagnie s’affirme dès ses débuts sur le terrain de la création, de la formation et de la recherche. Nourrie des traditions occidentales et orientales et axée sur le corps du comédien et l’utilisation des masques, sa technique théâtrale allie le geste chorégraphique à la musique. En 2014, il reçoit le Grand Prix suisse de théâtre / Anneau Hans Reinhart pour l’ensemble de sa carrière.
