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Rencontre avec Michel Layaz
Festival littéraire « Mille fois le temps »
Michel Layaz
Rencontre avec Michel Layaz
Festival littéraire « Mille fois le temps »
Michel Layaz
La deuxième édition du festival Mille fois le temps sera, à nouveau, l’occasion de rencontrer des voix littéraires, de multiplier les moyens de découvrir des textes, de goûter la littérature, de l’écouter, de la rendre accessible au plus grand nombre. Comme en 2020, les invités et les formes se succèderont : rencontres, lectures, performances littéraires et musicales, balade littéraire, projection cinéma…Le public pourra suivre les auteur.e.s et les artistes dans les lieux culturels emblématiques de la ville : le Club 44, les Bibliothèques de la Ville et des Jeunes, le Musée des beaux-arts, les librairies La Méridienne et Payot, le centre de culture ABC, le théâtre de l’Heure Bleue, etc. En amont, une nouvelle résidence d’auteure d’un mois a été mise en place, dont bénéficie cette fois Emmanuelle Salasc (Pagano).
15h30 : Rencontre avec MICHEL LAYAZ animée par JEAN KAEMPFER
La rencontre est précédée d’une balade littéraire « Les circuits de Chevrolet » imaginée par l’association 1000 m. d’auteur.e.s
Départ 13h45 : sortie du parking Espacité, rue Charles-Edouard-Guillaume
Fin du parcours au Club 44.
En partenariat avec le festival Mille fois le Temps. Séances de dédicace après chaque rencontre en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Mots clé :
littérature
Michel Layaz
Michel Layaz est né à Fribourg en 1963. En 1992, il effectue un voyage de six mois autour du bassin méditerranéen d’où il rentre avec un premier roman, «Quartier Terre», publié en 1993 aux éditions de l’Âge d’Homme puis «Le Café du professeur» en 1995. Lors de son séjour à l’Institut Suisse de Rome il écrit «Ci-gisent», roman qui obtient le Prix Edouard Rod. Suivront, aux éditions Zoé, «Les Légataires», «Les Larmes de ma mère», en 2003 qui obtient le Prix Dentan et le Prix des auditeurs de la RSR et marquera une reconnaissance de l’auteur en Suisse et en France. En 2004, «La Joyeuse complainte de l’idiot» et «Le Nom des pères», recueil de nouvelles. En 2006 paraît «Il est bon que personne ne nous voie», en 2009, «Cher Boniface», en 2011, «Deux soeurs» et en 2013, «Le Tapis de course». «Louis Soutter probablement», paraît en 2016 et remporte le Prix Bibliomedia, le Prix Régis Courten et un prix de littérature Suisse. «Sans Rilke», en 2019 reçoit le Prix Rambert. Ses romans font la part belle aux férocités de l’intime, concilient drame et dérision.
Grâce aux images... des mots // Comme un poing sur la gueule
Comment peut naître un livre ? // L’écriture comme un acte de subversion
Lyonel Trouillot • Michel Layaz
Grâce aux images... des mots // Comme un poing sur la gueule
Comment peut naître un livre ? // L’écriture comme un acte de subversion
Lyonel Trouillot • Michel Layaz
Deux écrivains, l’un haïtien, l’autre suisse romand, tous deux interrogés par la journaliste du Temps Isabelle Rüf, entrent en dialogue et évoquent leur bibliothèque idéale.
Grâce aux images... des mots
Comment peut naître un livre ?
Pour qu’un écrivain écrive, il faut qu’il se nourrisse. De quoi ? Un souvenir, un sentiment (de l’amour à la haine), une idée, une sensation (de la peur à la rage), une injustice, un concept, une expérience, une structure, un seul de ces éléments-là – joint à l’impérieux besoin d’écriture – suffit à déclencher la mise en route de ce qui, peut-être, deviendra un roman. Il y a autre chose encore : il y a toutes les phrases lues qui nous traversent, nous habitent, et à partir desquelles germent d’autres phrases. C’est probablement cela qu’on appelle la filiation littéraire. Mais outre les mots, la culture sous toutes ses formes agit. Plusieurs de mes livres sont nés à partir ou avec des images : entre Renaissance italienne et art contemporain, de Parmigianino à Pipilotti Rist.
La question n’est pas de savoir si l’écriture a encore un pouvoir de subversion, elle l’a. Elle serait plutôt de savoir pourquoi l’intention subversive ne se manifeste plus dans un grand nombre de textes littéraires produits aujourd’hui. Une certaine littérature a fait la paix avec des choses qu’on pourrait croire inacceptables: le partage de plus en plus inégal des richesses, l’individualité précaire comme ultime repère dans «un vivre ensemble sans autrui». Revisiter les œuvres porteuses en leur temps de cette charge subversive qui peut faire aujourd’hui défaut. En quoi, dans ma construction personnelle, certaines m’ont marqué, déniaisé, ouvert les yeux sur le réel. Et, à partir de cette relecture, réaffirmer la nécessité de cette tension, de ce témoignage de l’insupportable sans quoi lire et écrire ne sont que des jeux sans enjeux.
Les soirées des 20 et 21 mars sont présentées dans le cadre du 175e anniversaire de la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, avec le soutien de l’ESTER, du Lycée Blaise-Cendrars et du Rotary Club de La Chaux-de-Fonds et en collaboration avec la librairie La Méridienne.
En écho à la 18e Semaine de la langue française et de la francophonie.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
littérature
archives
lecture
écriture
Lyonel Trouillot
Né à Port-au-Prince, Lyonel Trouillot est romancier, poète, professeur de littérature, journaliste, co-fondateur des revues Lakansyèl, Tèm et Langaj et auteur notamment de Yanvalou pour Charlie et de La belle amour humaine.
Michel Layaz
Michel Layaz est né à Fribourg en 1963. En 1992, il effectue un voyage de six mois autour du bassin méditerranéen d’où il rentre avec un premier roman, «Quartier Terre», publié en 1993 aux éditions de l’Âge d’Homme puis «Le Café du professeur» en 1995. Lors de son séjour à l’Institut Suisse de Rome il écrit «Ci-gisent», roman qui obtient le Prix Edouard Rod. Suivront, aux éditions Zoé, «Les Légataires», «Les Larmes de ma mère», en 2003 qui obtient le Prix Dentan et le Prix des auditeurs de la RSR et marquera une reconnaissance de l’auteur en Suisse et en France. En 2004, «La Joyeuse complainte de l’idiot» et «Le Nom des pères», recueil de nouvelles. En 2006 paraît «Il est bon que personne ne nous voie», en 2009, «Cher Boniface», en 2011, «Deux soeurs» et en 2013, «Le Tapis de course». «Louis Soutter probablement», paraît en 2016 et remporte le Prix Bibliomedia, le Prix Régis Courten et un prix de littérature Suisse. «Sans Rilke», en 2019 reçoit le Prix Rambert. Ses romans font la part belle aux férocités de l’intime, concilient drame et dérision.