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«Éclipses japonaises»
Enquête fictionnelle sur des disparitions mystérieuses
Eric Faye
«Éclipses japonaises»
Enquête fictionnelle sur des disparitions mystérieuses
Eric Faye
A la fin des années 1970, sur les côtes japonaises, des hommes et des femmes, de tous âges et de tous milieux, se volatilisent. Parmi eux, une collégienne qui rentrait de son cours de badminton, un archéologue qui s’apprêtait à poster sa thèse, une future infirmière qui voulait s’acheter une glace. «Cachés par les dieux», ainsi qualifie-t-on en japonais ces disparus qui ne laissent aucune trace, pas un indice, et qui mettent en échec les enquêteurs. En 1987, le vol 858 de la Korean Air explose en plein vol. Une des terroristes est arrêtée. Elle s’exprime dans un japonais parfait. Pourtant, la police finit par identifier une espionne venue tout droit de Corée du Nord. Longtemps plus tard, le lien entre ces affaires remontera à la surface, les résolvant du même coup. Dans son roman «Eclipses japonaises", par la grâce de la fiction, Éric Faye saisit l’imaginaire et la vie secrète de ces destins dévorés par un pays impénétrable et un régime ultra autoritaire.
Conférence présentée dans le cadre des 20 ans de la Librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
sciences humaines
société
Mots clé :
Japon
enquête
littérature
écrivain
Eric Faye
Éric Faye est auteur de romans, récits de voyages, essais et nouvelles. En 2010, il reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie française pour «Nagasaki", traduit dans une vingtaine de langues. En 2012, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto, une expérience transcrite dans un journal, «Malgré Fukushima».
Mes trains de nuit : éloge de la lenteur, de la contemplation et du nomadisme
Eric Faye
Mes trains de nuit : éloge de la lenteur, de la contemplation et du nomadisme
Eric Faye
En collaboration avec la librairie, la Méridienne et en complémentarité à l’exposition de photographie Une si lente absence du Chaux-de-Fonnier Xavier Voirol, le club 44 a invité Eric Faye, romancier et nouvelliste français auteur entre autres en 2005 de Mes trains de nuit. La déléguée culturelle Marie-Thérèse Bonadonna, d’entente avec l’écrivain, a privilégié la forme de l’entretien.
Si E.F choisit le train pour voyager l’espace de quelques nuits, de quelques semaines et de quelques chapitres, c’est pour tendre à la meilleure ouverture possible sur le monde et pour accéder comme le dit l’orateur à une partie de soi-même grâce à ce type de nomadisme. Moscou- Pékin constitue pour E.F un vieux rêve de jeunesse. La longueur du voyage, l’absence d’escales, les variétés du paysage force à se mettre en mode d’acceptation de la lenteur. Loin du pays natal, l’on relative les préoccupations d’où l’on vient, l’observation devient capitale. Les frontières sont franchies laissant parfois place à des no man’s land qui fascinent l’auteur.
E.F avoue très volontiers qu’il prépare minutieusement son voyage ne serait-ce que parce qu’il se considère comme hypocondriaque et sujet au vertige. En affrontant ses craintes, une dimension supplémentaire apparaît lors de ses pérégrinations. L’entretien se conclut sur la relation à l’espoir qui peut surgir ou non lors du voyage. Une quête du merveilleux peut surgir et s’attèle finalement à retrouver le temps de l’enfance, celui qui est finalement sans durée.
Éric Faye est auteur de romans, récits de voyages, essais et nouvelles. En 2010, il reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie française pour «Nagasaki", traduit dans une vingtaine de langues. En 2012, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto, une expérience transcrite dans un journal, «Malgré Fukushima».