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Francophonie et politique culturelle
Edgar Tripet • Tilde Barboni • Werner Lambercy • Jacques de Dekker • Anne-Lise Grobéty • Roger-Louis Junod • Hughes Wülser
Francophonie et politique culturelle
Edgar Tripet • Tilde Barboni • Werner Lambercy • Jacques de Dekker • Anne-Lise Grobéty • Roger-Louis Junod • Hughes Wülser
Table ronde dans le cadre de la semaine culturelle belge, présidée par Edgar Tripet, avec la participation de plusieurs écrivains belges de langue française : Tilde Barboni, Werner Lambercy (qui remplace Jacques Crickilon prévu initialement sur le programme), Jacques de Dekker, ainsi que les auteurs neuchâtelois Anne-Lise Grobéty, Roger-Louis Junod et Hughes Wülser. Le débat s’intéresse à la littérature de langue française. Il commence sur la question de l’identité de l’écrivain et du rapport aux autres écrivains francophones : que veut dire être écrivain français, belge ou suisse ? On s’interroge également sur le rapport entre le centre (Paris et son influence) et la périphérie au niveau culturel et littéraire : la Belgique, la Suisse, mais aussi l’Afrique francophone, les Dom-Tom. Il est aussi traité de la question du politique, du rôle de chaque pays, du rapport à l’Europe. Enfin, le débat est amené sur le problème de l’édition, de la vente des livres, du rôle des médias. Chaque invité intervient longuement. Cette table ronde offre des points de vue différents mais il a tendance à partir dans tous les sens. Il y a quelques interventions du public mais le débat n’est pas très dynamique.
Ecrivain; ancien directeur, Gymnase de La Chaux-de-Fonds; vice-président de la Fondation Pro Helvetia; principal rapporteur du Rapport fédéral sur la culture (dit Rapport Clottu,1975); président de la Commission nationale suisse pour l’Unesco (1985-92)
Tilde Barboni
Origine : Belgique ; Ecrivaine belge de langue française.
Werner Lambercy
Origine : Belgique ; Ecrivain belge de langue française.
Jacques de Dekker
Origine : Belgique ; Ecrivain et journaliste belge de langue française.
Anne-Lise Grobéty
Ecrivain, romancière et poète; femme de Gilles Stauffer; native de La Chaux-de-Fonds
Roger-Louis Junod
Ecrivain, ancien professeur au Gymnase Numa-Droz de Neuchâtel (2001); natif de Corgémont
Hughes Wülser
Ecrivain; scénariste; délégué culturel, Ville de La Chaux-de-Fonds; né à La Chaux-de-Fonds
Une soirée avec Anne-Lise Grobéty
Anne-Lise Grobéty
Une soirée avec Anne-Lise Grobéty
Anne-Lise Grobéty
Dans le cadre du cycle Entretiens avec des écrivains suisses, le professeur Edgar Tripet (E.T) dialogue avec la jeune écrivaine de la région Anne-Lise Grobéty (A.G.) Il s’ensuit une lecture de texte puis les traditionnelles questions du public. A.G confie que c’est vers 14 ans que lui a pris l’envie d’écrire, d’organiser ses rêves, de communiquer par le mot. La frénésie et l’inspiration l’emportent lors de l’élaboration de son roman. L’insouciance de la jeune autrice semble se percevoir dans un style certes affirmé, mais pas encore abouti. Pour mourir en février permet différents niveaux de lectures que certains lecteurs lui rapportent. A.G parle volontiers d’auteur, tels qu’Aragon ou Nathalie Sarraute, qui l’ont d’une manière ou d’une autre influencée. Lorsque E.T. l’interroge sur la compatibilité entre l’exigence de l’écriture et son travail, A.G perçoit bien la difficulté d’allier dans le temps sa passion presque intime de la littérature avec cette attache sociale que représente le journalisme. La discussion nourrie entre le professeur et l’ancienne élève, entre le chroniqueur et l’auteur permet de véritablement faire le tour de la relation qu’entretien Anne-Lise Grobéty avec l’écriture. A.G décide de faire la lecture non pas d’un passage de son roman Pour mourir en février mais d’un texte presque pamphlétaire écrit il y a déjà quelques années : La dame et son Manet [00:41:52]-[00:45:53] Parmi les différentes questions posées par le public ressort la difficile conciliation entre l’écriture et l’activité professionnelle et le positionnement d’A.G face à l’esprit révolté d’une partie de la jeunesse.